Vendredi, c'est la vie sauvage.
Réveil tôt et petit déjeuner pantagruélique en ce vendredi pour nous introduire dans une journée d'apprentissage des coutumes polynésiennes.
Hier soir, Matthieu s'était porté volontaire pour la pêche. Pour lui, debout à 4 heures pour rejoindre le large et nous ramener des victuailles fraîches pour la journée. François, le propriétaire de la pension, est en long week-end à cause de Pâques (le Vendredi Saint est férié ici) et il a affrêté ses deux bateaux pour la pêche à la traine. Selon les dires de François et Maohi, c'est une très belle pêche : il y en a assez pour plusieurs repas.
Comme toujours, un clic sur la photo et elle s'agrandit !
Nous commençons par un atelier de tressage de palme de cocotier. Notre réalisation nous servira d'assiette pour le déjeuner. Une petite pour les enfants, une grande pour les gros appétits. L'enjeu est grand et chacun réussit sa gamelle. Victor et Georges s'amusent même à la décorer.
Puis nous partons à la découverte de l'atoll en 4x4 à travers les cocoteraies et sur le platier. En compagnie de Priscilla, nous apprenons beaucoup de choses sur la vie des habitants et l'histoire de l'île.
Première pause au rocher de la Tortue. Les anciens racontent que lorsqu'un nuage prend la forme du rocher, les tortues vont remonter pondre sur la plage. Il y a bien longtemps, c'était aussi le signe du début de la très prisée chasse à la tortue, pratique interdite depuis mais encore parfois en vigueur.
Victor guette
Encore un peu de route et nous voici près du marae de Papiro, avec son trône. Il était destiné au roi Tù, figure légendaire de Polynésie (Géant de plusieurs mètres de haut). Il lui suffisait de 3 foulées pour traverser l'île de long en large, uniquement dans le but de tuer ses ennemis.
André et Maohi préparent un grand feu destiné à éloigner nos chers moustiques et surtout faire cuire notre repas. Poissons grillés, poisson cru, pain coco et ananas.
Le pain coco en début de cuisson, une fois cuit avec du poisson grillé
Les poissons sont vidés sur le bord de la plage et les raies et les oiseaux guettent le moindre déchet.
François nous apprend les caractéristiques de chaque poisson. Le fugu, par exemple, est très apprécié au Japon (environ 1 000 euros le plat !) et il possède une poche dans les viscères qui contient un poison mortel. Si un animal ou une personne crève cette poche et mange le poisson ensuite, il ne lui reste que peu de temps à vivre (4h pour l'homme).
Une petite partie de la pêche Le fugu
Après-midi farniente entre plage et plongée puis c'est déjà l'heure de rentrer.
Une petite balade en vélo pour apprécier ces superbes paysages de carte postale.